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Quand on craque... [TERMINE]Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
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Loreana N. Wilde
Admin | Prof. de Potion
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Baby : checked. Now, wedding ? Loreana N. Wilde
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MessageSujet: Quand on craque... [TERMINE] Quand on craque... [TERMINE] Icon_minitimeVen 3 Déc 2010 - 23:19

« L'alcool dégrise. Après quelques gorgées de cognac,
je ne pense plus à toi. »

______________________ M. Yourcenar

    Il suffit parfois d’une seconde pour remettre en cause un fait qu’on croyait fermement établi. Il suffit d’une poignée d’instants pour bouleverser une vie. L’édifice haut et élégant des relations humaines, si robuste puisse-t-il paraître, demeure instable et branlant. Et c’est généralement lorsqu’on croit l’avoir suffisamment consolidé qu’il s’effondre sous nos yeux impuissants. Une minute, peut-être deux, suffisent à démolir une relation qu’on a mis des années à construire. Et comment rester indifférent à une telle chute ? Comme observer la décadence d’une œuvre à laquelle on a travaillé sans en éprouver de la haine, de la rancœur ou du chagrin ?

    En cet instant, Loreana Wilde, assise devant un clavier noir et blanc, ressentait un curieux mélange de ces trois sentiments. Ses doigts appuyaient sur des touches au hasard, et sans conviction, arrachant au piano une mélopée incertaine et incohérente. Sous le regard triste de son petit chiot, qui ne comprenait pas la douleur de sa maîtresse, l’ex Serdaigle avait le regard vide, perdu dans quelque pensée obscure, cherchant mille et unes raisons de ne pas pleurer, tentant en vain de résister à cette envie malsaine de se saouler, essayant courageusement de repousser une vague d’émotions dans laquelle elle se noierait sans doute. Mais elle était tout à fait consciente que le simple fait de penser à Maximilien la ferait plonger et perdre pied. Parce que Maximilien était celui qui lui avait fait construire, pierre après pierre, un édifice d’amour et de confiance, mais aussi, et surtout parce qu’il était celui qui l’avait dynamité sans état d’âme. Aujourd’hui, Loreana souffrait, et uniquement par sa faute. Aujourd’hui, Loreana se demandait s’il n’aurait pas mieux valu qu’elle ne sache rien de cette aventure. Aujourd’hui, Loreana voulait être demain. Mais à quoi bon, quand demain ne semble vous réserver que les mêmes tourments et questions ?

    Doucement, et sans vraiment s’en rendre compte, Loreana quitta le piano, permettant à un silence lourd de chagrin de s’installer dans l’appartement. Elle fit quelques pas hésitants vers la cuisine, dans le but pas encore tout à fait avoué de sortir une bouteille d’alcool de sa réserve, puis se ravisa et fit nonchalamment volte-face pour s’enfoncer mollement dans son lit. Bambou décida de désobéir à sa maîtresse en sautant sur le lit pour venir lui lécher le visage. La manœuvre, qui visait à tirer Loreana ne ses sombres pensées, ne réussit qu’à lui arracher un sourire triste et peu convaincant. Avec une extrême douceur, la jeune femme souleva son chien et le redéposa à terre. Elle n’était pas d’humeur à jouer. Elle se recoucha sans énergie sur son lit, dans un grand soupir. Que faisait Max en ce moment ? Peut-être était-il tout aussi malheureux qu’elle. Peut-être, au contraire, était-il reparti dans son ancienne vie de débauche. Peut-être était-il en train de pleurer la mort de Travis. Travis. Loreana avait du mal à réaliser qu’il était mort. Depuis le temps qu’elle était sa directrice de maison, depuis le temps qu’elle le connaissait, le côtoyait, l’appréciait… Mort. Dans l’enceinte même de l’école. Un évènement aussi tragique qu’incompréhensible, qui avait plongé bien des élèves dans le désarroi. La mort de Travis restait inexpliquée, et certains avançaient l’hypothèse d’un suicide, ce qui troublait la prof de potions au plus haut point. Elle connaissait bien Travis. Jamais il n’aurait fait une chose pareille. Et jamais Maximilien ne le lui aurait permis.

    Maximilien. Pourquoi fallait-il que tout tourne toujours autour de lui ? Pourquoi fallait-il que, peu importe les efforts que Loreana pouvait fournir, ses pensées ne se recentrent toujours sur lui ? C’était fini. Terminé. Et, pour s’auto persuader, elle concluait : pour toujours. Il ne fallait plus penser à lui : ce n’était qu’un élève, un simple élève, comme il y en avait un millier à Poudlard. Rien de plus, rien de moins. Un élève, un gamin immature et un imbécile heureux et insouciant. Un rien, un pas grand-chose. Un des milliards d’humains sur la Terre, qui ne valait même pas la peine qu’on s’y attarde. Quoi de plus facile que de l’oublier ? Et quoi de plus efficace pour noyer un souvenir que l’alcool ?

    Loreana se releva brutalement et se dirigea une fois de plus vers la cuisine. Elle fut toutefois stoppée net par une chouette blanche qui frappait avec énergie à sa fenêtre. Agacée, elle lui ouvrit sans délicatesse, pour la laisser entrer, ainsi qu’une belle bourrasque du vent froid de décembre par la même occasion. Elle examina quelques secondes l’enveloppe que lui avait apporté la chouette. Elle portait le sceau de Ste Mangouste. Bah, ça pouvait attendre. Elle renvoya la chouette sans plus de civilité, malgré les protestations outrées de celle-ci, et jeta l’enveloppe sur son bureau, entraînant au passage la chute d’un parchemin plus petit qui traînait là. Agacée, elle se pencha pour le ramasser, et, le lisant, ne put retenir une larme.

    Miss Wilde,
    J’ai bien compris que tout cela ne vous plaisait pas.
    Ne vous amusait pas non plus.
    J’ai cru que ça pouvait marcher et je suis sincèrement désolé d’avoir pris de votre temps, de vous avoir déranger et bien plus que ça.
    Et je vous promet que si c’est vraiment ce que vous voulez et bien j’arrêterai tout. J’arrêterai de venir vous voir, vous parler et même de vous défendre face à ces stupides qui ne vous respectent pas.
    Maximilien E. Middle.

    Le plus dur, lorsqu’on tente de prendre une forteresse, c’est de créer la première brèche. Une fois cela fait, on peut s’engouffrer sans difficulté à l’intérieur des remparts. Ce soir, la première larme était parvenue à s’échapper du coin de l’œil de l’ancienne Bleu et Bronze. Les autres suivirent rapidement. Pourquoi le sort s’acharnait-il à lui rappeler le fait qu’elle avait été trahie, trompée, délaissée ? Pourquoi ne pas lui laisser tranquillement oublier le salaud qu’elle aimait ?

    Cette fois-ci, bien décidée, elle déchira le mot que son élève lui avait adressé quelques mois auparavant et s’engagea dans la cuisine, s’empara de la première bouteille qui lui tomba sous la main, et s’en versa un verre généreux. Elle leva ironiquement son verre à Maximilien Middle avant de le vider d’une gorgée. Elle allait se resservir lorsqu’on frappa trois coups brefs et énergiques à sa porte. Elle se leva, le verre toujours à la main, et ouvrit magiquement la porte. Quel triste spectacle elle devait offrir à son visiteur, un verre d’alcool à la main, les joues encore humides de l’océan de larmes qui les avaient envahies, mal habillée et pas coiffée…

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Dernière édition par Loreana N. Wilde le Mer 2 Fév 2011 - 15:28, édité 1 fois
Timothé N. Smith
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MessageSujet: Re: Quand on craque... [TERMINE] Quand on craque... [TERMINE] Icon_minitimeLun 13 Déc 2010 - 5:08

    Citation :
    Tim,

    Tu me manques, tu me manques tellement! Je comprends qu'on ne puisse pas se voir autant qu'avant, tu as plus de responsabilités depuis que tu es apprenti, mais on dirait que tu ne fais plus d'efforts. Il me semble qu'en septembre on trouvait toujours des moyens pour se retrouver à l'écart. Maintenant, lorsque tu me croises dans les couloirs je n'ai quasiment plus droit à ce petit regard, cette expression subtile qui m'est réservée et qui me rappelle combien tu m'aimes même sans que tu aies à me le dire. Tes baisers me manque, ces moments qui n'appartiennent qu'à nous deux... je commence à avoir peur. Que se passe-t-il, pourquoi tout a changé? Y-a-t-il quelque chose que je devrais savoir? Parle-moi, Tim, je t'en prie. Je ne sais plus quoi faire ni quoi dire pour te réveiller.

    Rejoins-moi ce soir à minuit dans la salle sur demande. Tu peux faire ça pour moi?

    Je t'aime, Ju.

    Citation :
    Ju,

    Pardonne-moi. C'est trop difficile à expliquer. Ce n'est pas que je ne veux pas, mais... je n'ai pas... le temps ni l'envie. Il y a des choses que tu ne comprends pas et des trucs auxquels je ne souhaite pas te mêler. Je suis désolé. Et je ne peux pas ce soir. Je rencontre déjà quelqu'un.

    Je t'aime, Tim.

    Citation :
    Tim,

    Très bien. Tu fais comme tu veux.

    Ju.


    Cette réponse si courte eut l'effet d'un poignard dans la poitrine de Timothé qui resta immobile quelques minutes à relire ces quelques mots. Les lettres étaient floues et le parchemin taché à plusieurs endroits. Le jeune homme devina qu'elle avait pleuré en écrivant sa dernière lettre et ça suffit à lui faire perdre le sourire. Il la faisait souffrir, mais comment la protéger de lui-même s'il passait ses nuits à ses côtés? Comment s'assurer que le mangemort occupant son corps n'essaierait pas de s'en prendre à elle s'il continuait à lui démontrer de l'attachement? Timothé ne supporterait pas qu'elle soit blessée, ou pire encore tuée par ce monstre qui lui rongeait l'esprit depuis plus d'un an maintenant. Tout lui dire devenait de plus en plus tentant, mais il craignait la réaction de la Gryffondor. Déchirant la lettre pour s'assurer que personne ne pourrait en déchiffrer le contenu, il la jeta dans sa corbeille et appuya son front contre la paume de ses mains. Sa vie était devenue un mensonge, un véritable cauchemar. L'apprenti ne savait plus à qui faire confiance, et dès qu'il fermait l'oeil il craignait que Croupton s'empare de son corps et s'en prenne aux élèves. Après tout, c'était la parfaite couverture pour le mangemort. Qui soupçonnerait Timothé Norman Smith d'être derrière tous ces meurtres, toutes ces attaques? Oui bon, peut-être n'était-il pas celui qui avait assassiné Keiko ou l'autre élève... mais sinon, qui d'autre? Était-il le seul possédé? Si non, il devait absolument les retrouver pour qu'ensemble ils mettent fin à cette abomination.

    La soirée tirait à sa fin, minuit approchait et l'ancien bleu et bronze délaissa son bureau pour enfiler un t-shirt. Sa tenue était négligée, mais en même temps son état psychologique était pire. Des cernes s'étaient dessinées sous ses yeux, contrastant horriblement avec son teint crayeux. Il avait l'air malade, ses traits étaient tirés, et même lorsqu'il faisait l'effort de s'arranger un peu on aurait dit qu'il était sur le point de s'effondrer sur place. Timothé aurait donné n'importe quoi pour le faire, justement. Pleurer, crier, taper sur tout ce qui bougeait. Mais un truc le bloquait. Ses émotions étaient mortes, il ne ressentait plus qu'un grand vide. Et putain qu'il détestait ça. Jetant un dernier coup d'oeil à la pièce, il éteignit les lumières et sortit dans les couloirs glacials à ce temps-ci de l'année. Décembre était arrivé, emmenant avec lui le froid et la neige. Des éléments qui n'aidaient pas Timothé à sortir de ce gouffre dans lequel il s'enfonçait de plus en plus. Il marchait, laissant ses pas le guider sans trop savoir où ils le mèneraient. Quoi qu'il avait sa petite idée à ce sujet. Loreana. De toute façon, à quel autre endroit aurait-il pu se rendre sans éveiller des soupçons. Maximilien, Julia, Laura et Eloise n'étaient plus à sa portée dorénavant et Timothé avait donc trouvé en la professeure de potions une amie agréable. Ils se faisaient du bien mutuellement (putain en relisant cette phrase jme rends compte qu'elle est pas mal louche xDDDD) et c'est ce qui avait resserrer si vite les liens entre eux. Leur relation professeur-élève avait toujours été assez bonne. Même qu'au début son adolescence il était arrivé à Timothé de fantasmer à propos d'elle. Non seulement elle était attirante, mais elle était brillante, calme et rigolote. Tout pour lui plaire... et ils s'amusaient parfois à flirter, depuis qu'il avait rejoint le personnel. Rien de bien méchant. Il aimait Julia et n'avait pas l'intention de la tromper. Mais avec Loreana il se sentait revivre un peu. C'était idiot à dire, mais c'était ce qu'il ressentait. Et ces derniers temps, il se confiait presque exclusivement à elle.

    Il arriva devant la porte de ses appartements et fixa le bois un moment, la main levée et prête à frapper. Puis, il hésita. Ils jouaient à un jeu dangereux, trop dangereux. Et s'ils se faisaient prendre ils n'en sortiraient pas sans conséquences, et sans regrets. L'ancien serdaigle ne réfléchi pas bien longtemps, voire pas du tout et toqua trois petits coups discrets à sa porte qui s'ouvrit magiquement à peine quelques secondes plus tard. Timothé n'avait pas envie qu'elle le voit ainsi, mais bon. Il pénétra dans la pièce, puis stoppa net ses pas en posant ses yeux sur Loreana. La vision qui s'offrit à lui le choqua et il fronça les sourcils, pris d'inquiétude. Ses yeux étaient gonflés, ses joues rougies et humides par les larmes qui s'y étaient déversées. Et que dire de son état vestimentaire! Timothé ne l'avait jamais vue aussi négligée, et le pire dans tout ça était qu'elle avait l'air encore plus misérable que lui. Son instinct de protecteur lui sauta brutalement au visage et il se précipita vers elle. Déjà, l'alcool ne réglait rien. Il lui ôta le verra des mains et le déposa sur une petite table derrière lui, puis entoura ses épaules frêles de ses bras. Le jeune homme la fit asseoir sur le canapé et planta alors son regard océan dans le sien.

    « Bordel, Lor'... qu'est-ce qui s'est passé? Tu me fiches la trouille. »

    Quelqu'un était mort? On lui avait fait du mal? On s'était moqué? Non, c'était autre chose. Une simple moquerie ne l'aurait pas atteinte à ce point. Il frôla la joue de la jeune femme du revers de la main pour tenter de la calmer un peu. Jusqu'ici, il avait toujours su trouver les mots pour la réconforter, et il espérait que ce serait encore le cas.


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Loreana N. Wilde
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MessageSujet: Re: Quand on craque... [TERMINE] Quand on craque... [TERMINE] Icon_minitimeLun 13 Déc 2010 - 15:12

    Toc, toc, toc. Trois coups, brefs, à peine audibles. Ils résonnèrent quelques secondes dans le silence glacial de l’appartement. Seul le feu dans la cheminée, qui crépitait discrètement, semblait vouloir tenir tête à l’étreinte froide de la tristesse et de l’abandon qui régnaient en maîtres sur les lieux. Quelques secondes après que les trois coups ont retenti, Loreana levait sa baguette pour ouvrir la porte. Elle se servit un nouveau verre avant de se lever et de marcher d’un pas nonchalant vers la porte pour accueillir son visiteur. Elle resta immobile, comme une marionnette grotesque dont le marionnettiste ne se sert plus, le regard bas, les yeux baissés sur les chaussures du nouvel arrivant. Pendant un court instant, qui lui sembla pourtant durer une éternité, les deux êtres se regardaient. Enfin, pas vraiment. Incapable de faire le moindre geste, submergée par un torrent de sentiments trop puissants pour un seul corps, Loreana fixait toujours les chaussures de son visiteur. Elle sentait son regard posé sur elle, mais n’avait aucune envie de le croiser.

    Puis l’autre se mit à bouger. Il fit quelques pas rapides vers elle, et Loreana trouva enfin la force de lever le regard. Avec une infinie lenteur, comme handicapés par leur fardeau de larmes, les yeux de la prof de potions se posèrent sur le visage de Timothé Smith. Sa vision parvint presque à arracher un sourire à l’ancienne Bleu et Bronze. Timothé représentait actuellement une des seules échappatoires de la jeune femme. Il était devenu en très peu de temps un ami très proche, un confident. Un compagnon de jeu, aussi. C’était grâce à Timothé, et aux petits jeux auxquels ils jouaient ensemble, se moquant de l’attirance qu’ils avaient l’un pour l’autre, que Loreana ne s’était pas encore effondrée. Grâce aux moments qu’ils passaient ensemble, elle oubliait Maximilien. Elle parvenait à chasser la mort de Travis de son esprit. Elle arrivait à ne plus penser à toutes ces directives de sécurité que le directeur avait dû leur transmettre. Elle semblait enfin s’échapper du climat lourd qui avait envahi le château. Mais ce soir, le jeune apprenti semblait aussi désespéré et démoli qu’elle. Ce soir ne serait sans doute pas un soir ordinaire.

    Lorsque Timothé s’approcha, la jeune femme ne bougea pas. Elle avait vu apparaître sur le visage du jeune cette expression qu’elle aimait tant. Un instinct protecteur mêlé à une tendresse inquiète, qui rendait à l’ancien Serdaigle sa beauté et son assurance habituelles. Loreana laissa son ancien élève lui enlever délicatement son verre de la main et le poser sur une table. Elle le laissa, le regard vague, passer ses bras autour de ses épaules. Elle ne réagit pas plus lorsqu’avec une délicatesse inouïe, il le fit faire quelques pas avant de s’asseoir avec elle dans son canapé. La jeune prof leva la tête et croisa le regard azuré de son ancien élève. Par Merlin, que ce regard, si intense et dans lequel on pouvait lire tant de pureté était agréable ! Loreana profita de ce moment de silence, durant lequel l’apprenti et la jeune femme ne faisaient que se regarder, pour plonger dans ces yeux de cristal, dans cet océan de bonté. La profondeur du regard de Timothé la fit frissonner discrètement. Etrangement, elle se sentait beaucoup plus calme…


    TIMOTHÉ « Bordel, Lor'... qu'est-ce qui s'est passé? Tu me fiches la trouille. »

    Ces quelques mots, preuves d’une amitié sincère eurent l’effet d’une douche froide sur Loreana. Elle partait en couilles, et elle le savait. Et elle s’en voulait énormément d’imposer à son ami la vision qu’elle lui offrait maintenant. Si Timothé était venu chez elle ce soir, ce n’était surement pas pour la voir dans un état pareil. Parce qu’elle voyait bien que l’apprenti n’allait pas bien, lui non plus. Il avait probablement d’autres hippogriffes à fouetter que de la réconforter, une fois de plus. Alors qu’elle prenait une profonde inspiration, comme pour se ressaisir, Timothé eut un geste qui la troubla au plus haut point : il lui caressa la joue d’un air tendre. Ce geste rappela à Lor’ tous les moments qu’elle avait passés avec Maximilien, toutes les caresses qu’il lui avait prodiguées, toutes les promesses qu’il lui avait faites. Et qu’il avait brisées sans état d’âme. Elle tenta quelques secondes de réprimer un sanglot.

    Puis fondit en larmes tout en cherchant refuge dans les bras puissants et confortables de son ancien élève. Elle le sentait, là, tout contre elle, si fort et si fragile, si beau même dans la tourmente… Petit à petit, les larmes se firent plus rares. Sa respiration se calma et, lentement, elle reprit contenance. Elle resta dans les bras de l’apprenti, et y serait bien resté toute la nuit si elle ne savait pas tout l’amour qu’il portait à Julia. Et si, malgré elle, elle n’aimait pas encore Maximilien.

    Elle se redressa lentement, évitant, dans un premier temps, de croiser le regard du jeune homme. Elle sécha ses larmes avec une des manches de son T-shirt, puis, enfin, posa son regard sur le visage d’ange qui la fixait sans exaspération, sans agacement, mais uniquement une compassion silencieuse. La voix cassée, elle brisa soudain le silence qui s’était installé entre eux.


    LOREANA « Je… Je ne sais pas, Timmy… J’ai l’impression que… Que ma vie fout le camp de tous les côtés. »

    Elle tenta vainement de sonder les yeux océan de son interlocuteur. Elle ignorait quoi lui dire pour ne pas l’inquiéter.

    LOREANA « Je… Je ne peux pas vraiment mettre de mots sur mes sentiments. Laisse-moi simplement être déraisonnable, ce soir… Juste ce soir… »

    A ces mots, elle quitta Timothé du regard, se leva en lui caressant la joue à son tour, puis se dirigea d’une démarche incertaine vers le verre d’alcool que le jeune homme lui avait confisqué un peu plus tôt. Elle alla également chercher la bouteille et un deuxième verre. Elle posa le tout sur la table basse près du canapé, et revint s’asseoir à côté du jeune apprenti. Elle plongea une nouvelle fois son regard dans le sien, avant d’aller se lover confortablement dans ses bras, cherchant un refuge aux malheurs qui lui arrivaient.

    LOREANA « Qu’est-ce qu’on a fait, Timmy ? Qu’est-ce qu’on a fait pour mériter ce qui nous arrive, hein ? Je vois bien que tu es dans un état comparable au mien. Tu souffres au moins autant que moi… Mais tu restes fort… »

    Elle se frotta contre lui comme un chaton se frotte à son maître, et soupira longuement, en attendant une réponse. D’une manière assez inexplicable, elle avait maintenant une irrésistible envie de l’embrasser…


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Timothé N. Smith
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MessageSujet: Re: Quand on craque... [TERMINE] Quand on craque... [TERMINE] Icon_minitimeVen 17 Déc 2010 - 3:56

    Plus il regardait Loreana et plus son coeur se faisait douloureux. La souffrance et le désespoir qui émanaient de la jeune femme faisaient souffrir Timothé à un degré qu'il n'aurait pas soupçonné. C'est ainsi qu'il se rendit compte qu'elle comptait beaucoup plus à ses yeux qu'il l'aurait cru, et cette constatation fit légèrement peur à l'apprenti. Ces derniers temps, ses émotions se faisaient plus intenses, et c'était peut-être la raison de ce chamboulement dans son esprit. Tout en lui réclamait Julia, mais ce soir-là en particulier il n'avait eu envie de voir personne d'autre que la jolie brune en détresse. Une intuition, peut-être... ou une envie toute autre à laquelle Timothé n'avait pas songé... pas encore. D'habitude, il était un garçon assez raisonnable. Pas trop d'alcool, pas trop de fêtes, pas trop de sexe... l'équilibre parfait, quoi. L'ancien serdaigle n'arrivait donc pas à gérer son nouveau style de vie. Il était devenu imprévisible et cédait à n'importe lequel de ses désirs sans réfléchir. Attitude qu'il craignait plus que tout parce que ça apportait bien plus de problèmes que de plaisir. Était-ce l'effet que Croupton avait implanté dans sa tête? Timothé ne savait pas, et c'était justement ça qui l'effrayait. Qui pouvait prévoir les répercussions que la possession avait sur les gens? Peut-être sombrerait-il dans la démence comme son visiteur, ou pire encore, deviendrait l'un d'entre eux.

    Chassant les idées noires de son esprit, le garçon fixa Loreana quelques instants tandis qu'il caressait sa joue avec une douceur qu'il ne réservait qu'à très peu de gens. Elle n'allait pas bien et il en ignorait la cause, mais Timothé savait que ce n'était pas n'importe quel petit drame de la vie pouvait enlever son magnifique sourire et le remplacer par des larmes. Lui qui avait toujours connu Loreana forte et indépendante ne pouvait dissimuler son étonnement de la voir dans un état aussi lamentable. Il voyait une autre facette de sa personnalité, un côté plus fragile qui lui donnait envie de la prendre dans ses bras et de lui promettre de ne jamais la laisser tomber, de la protéger à tout jamais. Il se sentait lié par elle, un peu comme s'ils vivaient la même peine, la même douleur. Ce soir, juste ce soir, Timothé se dit qu'ils pouvaient bien se permettre d'être... déraisonnables. Sans regrets, sans doutes, sans craintes. Juste une présence réconfortante. Tandis qu'il contemplait ses lèvres invitantes et ses formes gracieuses, la voix déchirante de Loreana s'éleva et l'apprenti capta toute l'étendue de sa peine. « Je… Je ne sais pas, Timmy… J’ai l’impression que… Que ma vie fout le camp de tous les côtés. » Il l'observa sans broncher, parce qu'il savait qu'elle avait besoin d'évacuer un peu ce surplus d'émotions qu'elle gardait enfermé depuis trop longtemps. Lui aussi partageait le même désir, mais Timothé avait toujours eu une oreille patiente et compréhensive qui poussait les gens à se confier à lui. Il baissa la main qu'il tenait depuis un moment sur la joue de la jeune femme et la posa plutôt sur sa cuisse. Pas de manière déplacée, seulement avec affection. Une façon de lui signaler qu'il l'écoutait, qu'il était là sans pour autant prononcer ces mots à voix haute. Cela parut la rassurer puisqu'elle continua. « Je… Je ne peux pas vraiment mettre de mots sur mes sentiments. Laisse-moi simplement être déraisonnable, ce soir… Juste ce soir… » ce n'était pas une demande, c'était plutôt une supplication. Troublé, il détourna le regard de son visage angélique et parut s'intéresser davantage au plancher. Non pas qu'il n'approuvait pas ses dires, mais l'approbation que lui hurlait son coeur bouleversa Timothé qui ne sut pas quoi faire d'autre qu'éviter les yeux de Loreana. Ce n'était pas l'envie qui manquait, de la blottir contre lui et de l'embrasser. Plus jeune, il en aurait rêvé... mais depuis les choses s'étaient compliquées. Pourtant, Timothé avait envie de faire sourde oreille aux convenances et de céder à ses envies, pour une fois. Puis soudainement, elle se leva en titubant légèrement et le garçon ne sut pas si c'était à cause de l'alcool ou de sa vue embrouillée par ses pleurs. Il la suivit du regard, admirant sa silhouette parfaite et se demandant comment elle faisait pour rester aussi désirable alors qu'elle avait bu, qu'elle portait une tenue négligée et que son visage était ravagé par la tristesse. Timothé l'observa revenir avec une bouteille et deux verres et après une légère hésitation, il s'en servit un.

    Excès, désir, besoin. Les trois mots clés de cette rencontre. L'ancien bleu et bronze avait de plus en plus chaud et sa tête tournait. Il prit une gorgé, puis deux. Son verre était déjà vide. Il le déposa sur la table juste à temps pour accueillir Loreana qui se collait à lui. Fermant les yeux, il respira le parfum de ses cheveux et referma ses bras autour d'elle en posant sa joue sur sa tête. Son coeur lui criait quelque chose, sa tête le contraire. Mais il leur interdit de gâcher ce moment. Tout ce qu'il voulait c'était profiter de cet unique moment de répit, et ne pas penser au reste. La colère, la peur, la douleur, elles pouvaient bien aller se faire foutre. Même si demain elles reviendraient l'assaillir. « Qu’est-ce qu’on a fait, Timmy ? Qu’est-ce qu’on a fait pour mériter ce qui nous arrive, hein ? Je vois bien que tu es dans un état comparable au mien. Tu souffres au moins autant que moi… Mais tu restes fort… » Maintement qu'elle était si près de lui, Timothé se faisait violence pour ne pas la renverser sur le canapé et l'embrasser. C'était mal de penser ça, il le savait. L'ombre de Julia planait au-dessus de sa tête et s'il franchissait la limite il n'y aurait aucun retour en arrière. Mais ce qui se passait entre Loreana et lui, c'était... inexplicable. Immobile, l'apprenti réfléchit quelques secondes avant de répondre dans un soupir.

    « Je ne sais pas, Lor... je ne sais pas et j'en ai marre de ne pas savoir. J'ai l'air fort, mais au moindre coup de vent j'ai l'impression que je vais casser en deux. J'suis comme... mort à l'intérieur. Mais ça me fait du bien, d'être là avec toi. »

    En disant cela, il la fit se retourner légèrement pour qu'ils soient l'un en face de l'autre. Leurs visages étaient si proches que le souffle de Loreana réchauffait la joue de Timothé, et son corps fut parcouru de frissons. Il vint essuyer quelques larmes au coin des yeux de la brune avec tendresse, comme si elle eut été une poupée de porcelaine très fragile. Il y avait elle, il y avait lui. Et les papillons qui chahutaient dans son ventre. Timothé ne sut jamais si c'était parce que le moment était propice ou parce qu'il en avait envie depuis trop longtemps, mais il coupa le silence soudainement en posant ses lèvres sur celles de Loreana. Il passa une main derrière sa nuque et l'attira contre son torse, oubliant complètement le geste qu'il était en train de commettre. Après tout, elle l'avait dit... ce soir, juste ce soir...


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Loreana N. Wilde
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MessageSujet: Re: Quand on craque... [TERMINE] Quand on craque... [TERMINE] Icon_minitimeVen 17 Déc 2010 - 12:00

    Pour une fois, pour la première fois depuis des mois, Loreana se sentait bien. Presque comme si tout ce qui lui pourrissait l’existence avait décidé, pour ce soir, de lui accorder une trêve. Comme si le temps s’était arrêté, qu’un parapluie invisible s’était déployé au-dessus de sa tête, la protégeant de la pluie de malheurs qui le guettait. Elle se sentait bien, malgré les larmes incontrôlables qui avaient surgi de ses yeux. Elle se sentait bien, malgré l’emprise que prenait progressivement l’alcool sur son esprit. Cela faisait des mois qu’elle ne s’était pas retrouvée étreinte par des bras aussi réconfortants, lovée, bien au chaud, près du cœur de son ancien élève. Elle le sentait battre, ce cœur, battre la chamade. Quelle délicieuse sensation de savoir que, même avec tous les tourments qui rendaient sa vie moins belle en ce moment, il existait encore sur cette terre, dans ce château, un cœur qui battait, et qui, en ce moment, s’accélérait pour elle. Peu importait si l’alcool y était pour quelque chose. Ce moment était d’ores et déjà précieux, et il serait complètement idiot de la part de la jeune prof de le gâcher avec des considérations sur la légitimité de se moment et des sentiments qu’elle vouait au beau jeune homme. En cet instant, il n’existait plus que Loreana Wilde et Timothé Smith. Plus de château. Plus de neige. Plus de pays, plus de politique, plus de morts, plus de blessés. Juste deux être profondément meurtris par des évènements qui les dépassaient. Juste dans êtres qui cherchaient une échappatoire désespérée. Juste un homme, une femme, de la détresse et du désir.

    TIMOTHÉ «Je ne sais pas, Lor... je ne sais pas et j'en ai marre de ne pas savoir. J'ai l'air fort, mais au moindre coup de vent j'ai l'impression que je vais casser en deux. J'suis comme... mort à l'intérieur. Mais ça me fait du bien, d'être là avec toi. »

    Il n’en fallut pas plus pour que le cœur de l’ancienne Bleu et Bronze s’emballe. Les mots, pourtant si simples, que Timothé venait d’employer trouvèrent un écho inattendu chez Loreana. Chacun des mots prononcés, derrière lesquels transparaissait tant de souffrance et de questionnements, bouleversèrent la brunette, dans la mesure où ils reflétaient parfaitement son sentiment. Y compris les quelques derniers mots. « ça me fait du bien d’être là, avec toi. » En quelques secondes, Loreana se retrouva envahie d’une chaleur agréable, bien plus que celle que l’alcool avait pu lui faire ressentir. D’un coup, elle sentit plus intensément le contact de ses mains sur le torse du jeune homme. D’un coup, elle sentit son souffle se perdre dans ses cheveux, lui arrachant un frisson. Puis elle sentit les bras de Timothé, avec une extrême délicatesse, la faire se retourner légèrement. Et son visage se trouva alors à quelques centimètres de celui de l’apprenti. Lorsque ce dernier fit disparaître d’une caresse les dernières larmes qui demeuraient sur ses joues, Loreana ne put s’empêcher de plonger à nouveau dans ce regard divin, si humain et réconfortant. Si, maintenant, elle avait la sensation d’exister, c’était uniquement dans ce regard où se mêlaient tristesse et désir. Elle parvint enfin à se délivrer de ce regard hypnotique lorsque Timothé frissonna. La brune se perdit alors à contempler ses lèvres, qui devaient être si douces, et qu’elle n’avait jamais eu autant envie de capturer.

    Le silence était total, comme si le monde qui les entourait retenait son souffle. Le feu avait cessé de crépiter, la neige avait cessé de tomber. Le temps s’était arrêté, et le château lui-même était en apnée. A nouveau, le monde avait disparu. Puis, sans prévenir, l’apprenti se pencha très légèrement, réduisant à néant le vide infini qui les séparait, et Loreana sentit les lèvres de l’ancien Serdaigle sur les siennes. D’un coup, le monde reprenait ses droits, et le décor reprenait vie. La neige se mit à tomber plus fort, le feu à crépiter avec plus d’ardeur. Mais rien de tout cela n’avait plus d’importance. Un frisson parcouru entièrement la jeune femme lorsque Timothé passa une main derrière sa nuque et l’attira plus près de lui. Sans opposer aucune résistance, Loreana se laissa faire. Elle eut même l’envie folle d’approfondir ce baiser. Alors, poussant la hardiesse, elle s’assit délicatement à califourchon sur les genoux de l’apprenti, tout en forçant de sa langue le barrage des lèvres du jeune homme, qui céda sans grand peine. Alors, les langues jouèrent, se cherchèrent, se trouvèrent. Envahie tout entière par la flamme d’un désir trop longtemps frustré, la belle brune passa sa main dans les cheveux du jeune adulte, alors que le baiser s’éternisait, pour le plus grand plaisir de le jeune femme.

    Quand, essoufflée, Loreana mit fin au baiser, elle planta son regard haletant dans celui de Timothé, essayant d’y déceler un sentiment. Mais soudain, alors qu’elle fixait ce regard qui la faisait craquer, l’image de Maximilien lui apparut en tête. Elle sembla hésiter quelques secondes. Que venait-elle de faire ? Et pourquoi ? Tellement présent dans son absence, Maximilien revenait, tel un spectre, la torturer. Mais elle balaya bien vite ses doutes, aidée probablement par la dose non négligeable d’alcool qu’elle avait déjà ingérée. Maximilien n’était pas là. C’était terminé. Ce jeune qui lui faisait face avait mille qualités que Max n’avait pas. Il était si beau, si intelligent, et il l’attirait tellement. Ce qu’il y avait entre eux avait toujours été un peu ambigu, mais ce qui se produisait maintenant était tellement magique, tellement agréable… Elle se décida alors de se perdre totalement dans les bras du jeune homme. Tant pis si elle devait le regretter par après. Tant pis si elle s’en voudrait par la suite. Tant pis si quelqu’un venait à être au courant.

    LOREANA « Ce soir… Juste ce soir… »

    Sa voix avait été un murmure, plus destiné à elle-même qu’à l’ex Serdaigle. Elle franchit une nouvelle fois le vide si insignifiant et pourtant si énorme qui la séparait de Timothé et posa à son tour ses lèvres sur celles du bel apprenti. Dans le même temps, elle passa un bras au-dessus de son épaule pour le serrer contre elle pendant que l’autre caressait avec passion le torse de l’apprenti, par-dessus le tissu fin de son T-shirt. Ce soir, Loreana oubliait tout.


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Timothé N. Smith
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MessageSujet: Re: Quand on craque... [TERMINE] Quand on craque... [TERMINE] Icon_minitimeJeu 23 Déc 2010 - 7:03

    Brûlant de désir, le souffle de Timothé s'accéléra tandis qu'il sentait les lèvres de Loreana s'accrocher aux siennes. Elles s'harmonisaient à la perfection, ne formant plus qu'une seule et unique entité. C'était un tourbillon de sentiments totalement différents qui s'entremêlaient au même rythme que leurs langues... il y avait ce désir, cette passion et une sorte de soulagement qui résultaient de ce baiser. Mais au-delà de tout ça, ils n'étaient pas heureux de s'embrasser, de s'étreindre et le faisaient plus par besoin que par réelle envie. Si ça n'avait pas été de ce moment particulier, de cette détresse qu'ils partageaient, de cette exacte soirée, leurs corps ne se seraient jamais retrouvés collés l'un à l'autre. Ils le savaient pertinemment tous les deux, ce qui n'empêcha pas Timothé de poursuivre ses baisers et de frissonner lorsqu'elle grimpa sur lui et le couvrit complètement. L'image de Julia qui flottait au-dessus de sa tête disparu soudainement, et ce ne fut plus que le visage parfait de cette femme qu'il osa regarder. Le coeur de l'apprenti battait la chamade tandis qu'il penchait la tête vers l'arrière et s'agrippait à la nuque de Loreana. Elle l'excitait, elle le rendait fou, et il dut se contrôler pour éviter de se montrer trop agressif, trop brusque. Quoi que toute la rage qui émanait des deux amants se mêlerait sûrement à leurs jeux, que ce soit tout de suite ou lorsqu'ils n'arrivaient plus à refouler ce désir qui les rongeait depuis si longtemps. La jeune femme détacha soudainement ses lèvres des siennes et ils restèrent immobiles un moment, figés dans une expression hésitante. Le sorcier se demanda alors s'il était préférable qu'il la repousse et qu'il sorte de ses appartements au plus vite pour ne qu'ils aillent trop loin, ou s'il devait faire... ce qui devait être fait. Cherchant sa respiration, il attendit que l'un ou l'autre décide de la suite des évènements. De nature entreprenante, ce fut Loreana qui réagit la première, mettant fin à ce silence étrange. Sa bouche de plaqua de nouveau sur la sienne, mais cette fois-ci avec plus de conviction, plus de plaisir. Son choix était fait, et celui de Timothé également. La chaleur s'emparait de lui, sa tête tournoyait et de véritables chocs électriques parcouraient son corps tandis que la main de Loreana caressait son torse. Par-dessus son t-shirt, l'effet était beaucoup moins agréable et le jeune Smith se redressa légèrement afin de l'enlever et de le jeter quelque part dans le fouillis de la chambre. La suite devint plutôt floue dans sa mémoire. Timothé lâcha la nuque de la jeune femme et la renversa sur le canapé afin de se retrouver au-dessus d'elle. Il s'arrêta quelques secondes pour la contempler, ébahi par cette beauté qu'il n'avait toujours fait qu'admirer de loin. Ses doigts effleurèrent son épaule, puis descendirent lentement le long de son bras. C'était fait avec tellement d'attention, tellement de tendresse qu'on aurait dit qu'il voulait s'assurer qu'elle était bien réelle et que ce n'était pas là le fruit de son imagination tordue.

    « Tu es sûre... » souffla-t-il à son oreille avant d'en mordiller le lobe. S'agissait-il d'une question ou d'une affirmation, nul ne le savait, pas même lui. Tout se déroulait à une vitesse effarante pour Timothé et les idées s'entrechoquaient dans son esprit, bien qu'en temps réel, l'instant semblait éternel. Lui laissant à peine le temps de répondre, il se réappropria les lèvres de Loreana et ses baisers se firent plus insistants, plus rapides. Il explosait littéralement de désir et la jeune femme pouvait facilement le sentir sur ses cuisses, mais Timothé avait envie que cette nuit ne finisse jamais. Parce qu'il ne voulait pas se réveiller avec le sentiment d'être un putain de mort-vivant errant dans le château sans but, il ne voulait pas redevenir cet homme abject qu'il haïssait, prisonnier dans un esprit qu'il ne contrôlait plus, dans un corps qui n'était plus le sien. La chaleur de Loreana et l'excitation qu'elle lui procurait lui fit oublier tout ça, et lorsque ça se terminerait que que la réalité de leur vie les rattraperait... Timothé ferma les yeux et s'interdit de repenser à ça. Il y avait cette femme extraordinaire, juste en dessous de lui et il ne la laisserait pas filer, alors qu'il avait tant besoin d'elle. Le seul bruit audible était celui de leurs respirations saccadés tandis que Timothé entreprenait d'explorer chaque parcelle de ce corps parfait, l'embrassant doucement partout où il le pouvait. Puis, il remonta jusqu'à ses lèvres et les emprisonna de nouveau. Lorsqu'il ouvrit les yeux, l'ancien serdaigle la consulta du regard, comme s'il désirait obtenir un quelconque accord silencieux. Il ne sut pas si c'était parce qu'il interpréta l'expression de Loreana comme un "oui" ou si le désir lui faisait perdre la tête, mais Timothé glissa une main sous le chandail de la belle brune et le remonta jusqu'à ce qu'il soit en mesure de l'enlever avec délicatesse. Un mince sourire vint éclairer son visage au moment même où ses doigts commençaient à caresser son ventre, puis sa poitrine. Voir que Loreana aimait ça doublait son plaisir et il ne s'arrêta pas, continuant d'embrasser chaque centimètre de peau, chaque courbe. Le parfum exquis qu'elle dégageait l'étourdissait, on aurait dit qu'il était possédé, mais pas par Croupton. Juste cette impression de regarder la scène d'en haut, de n'être que la marionnette de quelqu'un d'autre, l'acteur d'une vie qui ne lui appartenait pas. Ce n'était pas lui, ça. D'ordinaire, il était plutôt soumis, laissant à sa partenaire plus de liberté. Mais cette fois-ci, c'était différent. Timothé était dominant, il avait emprisonné l'un des poignets de la jeune femme afin qu'elle ne puisse se soustraire à ses caresses. Son emprise n'était pas violente, juste... sauvage. « J'ai envie de toi, Lor... juste cette fois... » son ton était à la fois autoritaire et suppliant, et ses mots parfois coupés par l'essoufflement.

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Loreana N. Wilde
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MessageSujet: Re: Quand on craque... [TERMINE] Quand on craque... [TERMINE] Icon_minitimeJeu 23 Déc 2010 - 22:28

    Silence. Echange de regards. Juste des respirations saccadées. Juste les crépitements d’agonie d’un feu mourant. Juste une autre respiration, plus régulière, d’un chiot endormi. Le monde est indifférent. Le monde se fiche pas mal des évènements ayant lieu dans l’appartement du maître des potions de Poudlard. Les centaures lisaient les étoiles, les sirènes se battaient pour leur royaume, le calamar géant dormait, comme d’habitude. Des élèves étudiaient, d’autres dormaient déjà. Les plus âgés étaient peut-être en train de boire à Pré-au-Lard. La vie de milliards d’être humains continuait, alors qu’ils ignoraient tout du dialogue de deux corps, du réconfort de deux êtres. Que faisait Maximilien ? Que faisait Julia ? Qu’importe. Rien ne comptait plus. Ni les centaures, ni les sirènes, ni le calamar. Ni les élèves. Ni Maximilien. Ni Julia. Plus rien ne comptait. Sauf cette sensation, sauf ce contact. Sauf ce silence plein de doute et d’hésitation. Il planait au-dessus des deux membres du corps professoral de l’école. Il se faisait lourd. Il s’était invité à la fête, pour le plus grand déplaisir des autres invités, Alcool, Désir et Besoin. Il avait profité de l’absence de Bonheur et Joie de vivre. Il avait attendu le bon moment et avait fait irruption. Lorsque Loreana avait séparé leurs lèvres, bien confortablement installée sur les genoux de son ancien élève, lorsqu’elle l’avait regardé dans les yeux… Alors Doute était entré. Il s’était affiché, autant sur le doux visage de la brunette que sur la gueule d’ange de l’apprenti. Dans les yeux de Loreana, on aurait presque pu lire : « Maximilien ». Dans ceux de Timothé, on lisait plutôt : « Julia ». Loreana hésita. Devait-elle mettre fin à cette soirée ? Devait-elle renvoyer l’apprenti dans son dortoir ? Devait-elle, une fois de plus, affronter vaillamment et sans défaillance un coup que lui portait la vie ? Et surtout, devait-elle l’affronter seule ? Pas question. Aujourd’hui, là, maintenant, Timothé était présent, et tout aussi tiraillé par le désir qu’elle. Un désir longtemps refoulé, un désir longtemps contrôlé. Depuis que le Serdaigle était revenu pour enseigner, Loreana le trouvait… Plus attirant, plus mature, plus beau. Elle s’était même surprise à penser que, s’il n’y avait pas eu Julia et Maximilien, ce serait sans doute avec le beau jeune homme qu’elle se serait mise en couple. Qu’ils auraient fondé une famille au château. Mais il y avait cet accord tacite entre eux, cette acceptation de leur attirance en tant que désir physique et non sentimentale. Pourtant, leur amitié, qui était née très vite et qui s’était consolidée en très peu de temps, avait certains côtés ambigus. Souvent, ils flirtaient. Souvent, ils se moquaient en riant de ce désir qu’ils avaient l’un pour l’autre. Et ce soir, c’était leur jeu qui leur imposait ses règles. Ce soir, tout ce désir accumulé en boutade et en riant leur éclatait à la figure, aidé de ses compères Alcool et Détresse. Désir se changea bien vite en Besoin. En quelques secondes, l’image de l’héritier Middle s’évapora de la tête de la prof de potions, et elle avait fait son choix. Que Responsabilité et Retenue aillent se faire foutre. Peut-être Remords et Culpabilité viendraient-ils l’emmerder demain, mais demain était encore loin. Sans autre forme de cérémonie, elle posa à nouveau ses lèvres sur celles, si douces, de Timothé. Elle s’arrangea pour qu’il n’ait plus aucun doute sur la manière dans la soirée allait se terminer en approfondissant ce baiser au maximum et en laissant sa main caresser le torse, encore masqué d’un T-shirt, du sorcier. En cet instant précis, Loreana n’existait que par ce baiser, que par ces caresses. Timothé réagit bien vite en se débarrassant du bout de tissu, ce qui donna à Loreana un libre accès à ce torse musclé, dont la peau était si douce que son contact faisait frissonner la jeune femme.

    Elle se sentit soudain basculer et se demanda si elle n’était pas victime d’un vertige. Lorsqu’elle atterrit en douceur sur son canapé et que Timothé se plaça au-dessus d’elle, elle comprit que ce prétendu vertige n’était que l’effet combiné de l’alcool ingéré et de l’excitation qui envahissait maintenant chaque cellule de son être, chaque neurone de son cerveau. Les caresses de Timothé n’arrangèrent en rien le sentiment qu’avait la sorcière de vivre un rêve. Elle ne parvenait plus à se défaire du regard hypnotique et voilé de désir du futur prof, et n’eut d’autre choix que de se laisser parcourir d’un frisson agréable lorsque celui-ci vint lui murmurer un doux « Tu es sûre… » à l’oreille avant dans mordiller le lobe. Aucune réponse ne quitta ses lèvres, et elle ne savait pas si Timmy en attendait vraiment une. Avant qu’elle ait eu le temps de réagir, le jeune homme captura une nouvelle fois ses lèvres, de plus en plus submergé de désir. Il se colla un peu plus à elle et Loreana put sentir tout ce désir qui habitait son ancien élève. A vrai dire, elle avait, elle aussi, de plus en plus chaud. Elle continuait de caresser se torse, à défaut de pouvoir descendre plus pour l’instant. Puis Timothé quitta ses lèvres, et parti à l’exploration de son corps. Frémissant à chaque nouveau baiser, sentant l’excitation grandir un peu plus à chaque seconde qui passait, Loreana ne se fit pas prier pour donner l’autorisation silencieuse à la question que lui posaient les yeux du jeune homme. Il ne fallut pas quelques secondes pour que le jeune homme débarrasse son ancien professeur de son chandail, permettant ainsi à ses mains de caresser à loisir son ventre encore plat et, s’il poussait la hardiesse jusque là, à sa poitrine qui ne demandait que ça. Le fait que Timmy referma une main sur un de ses poignets ne dérangea pas le moins du monde la directrice des Serdaigles, et acheva au contraire tous les doutes qui auraient pu subsister en elle.


    TIMOTHÉ « J'ai envie de toi, Lor... juste cette fois... »

    Loreana ne répondit pas. C’était bien inutile. A la place, elle embrassa le jeune homme une nouvelle fois, avec un regain d’ardeur, dans un baiser plus torride encore que les précédents. Dans le même temps, ses mains se posèrent sur le dos du jeune homme, le caressant, la palpant, comme pour s’assurer qu’il ne disparaitrait pas. Lentement, ses mains se rapprochèrent du bas de son dos, et, sans même en demander l’autorisation – qu’elle recevrait de toute façon – passèrent sous sa ceinture et se posèrent délicatement sur ses fesses. Elle les caressa, les toucha un instant, avant de décider de reprendre les choses en main (HAHA). Elle chercha une nouvelle fois les lèvres du sorcier, tout en se redressant lentement. Comme un pendule, les deux corps enlacés furent quelques instants à la verticale, avant de retomber sur le canapé. Cette fois, c’était Loreana qui était au-dessus, et elle en profita pour parsemer le cou de Timothé de baisers fiévreux, puis commença à descendre, embrassant chaque centimètre carré de sa peau. Sa langue caressa les vallées de ses abdominaux, tandis que, de ses mains, elle enlevait le jeans de l’ex-Serdaigle. Sans vraiment prendre garde à ses gestes, elle jeta le vêtement dans l’appartement et remonta trouver les lèvres du jeune homme, laissant au passage une main caresser la forme dressée couverte de son boxer. A présent, Loreana ne voulait plus qu’une chose : Timothé.


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Timothé N. Smith
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MessageSujet: Re: Quand on craque... [TERMINE] Quand on craque... [TERMINE] Icon_minitimeJeu 6 Jan 2011 - 4:59

    Timothé ne put s'empêcher de penser qu'il y avait quelque chose de malsain dans leur façon de s'accrocher l'un à l'autre. Ils dépendaient carrément de la respiration de leur partenaire, de ses gestes, de ses caresses, de ses gémissements étouffés. C'était même quelque chose de précipité, d'irréel, qui n'arrivait que parce que Timothé s'était présenté à ce moment précis dans les appartements de Loreana. Si ça avait été un autre jour, ou une autre heure... rien de tout cela ne serait arrivé. Ils n'auraient jamais succombé à ce désir enfoui depuis si longtemps, ils n'auraient jamais pris ce risque. Mais ce soir-là chamboulait absolument tous ce qu'ils avaient cru. Ils se fichaient du lendemain, ils se fichaient des regrets que cette nuit leur apporterait par la suite. Si, pendant au moins quelques minutes, ils pouvaient s'abandonner à autre chose que le désespoir... alors ils le feraient. L'excitation gagnait Timothé au fur et à mesure qu'il embrassait le corps si parfait de sa collègue. Son membre de raidissait dans son pantalon qui déjà paraissait trop serré, et tous ses musclés s'étaient crispés, comme traversés par un courant électrique. Son bon sens était complètement embrouillé, tout ce à quoi il pouvait penser à présent, c'était à son envie de lui arracher ses vêtements et de la prendre, la prendre jusqu'à ce qu'elle hurle de plaisir. Jusqu'à ce qu'il se perde en elle, et que Loreana se cambre sur lui désespérément. Il n'y avait aucune douceur dans leurs gestes. Comme s'ils n'avaient pas envie que le moment s'éternise à tout jamais. Comme si prendre le temps de trop se caresser, ou de trop s'embrasser allait avoir trop de conséquences. Inconsciemment, c'était probablement une façon de s'assurer que jamais il n'y aurait plus qu'une attirance sexuelle. Ils n'allaient pas "faire l'amour". Ils allaient... faire du sexe à l'état pur. Et c'était ça qui donnait cette allure bestiale à leur manière de se toucher, de se regarder.

    Le jeune homme voulait fermer les yeux, mais il n'arrivait pas à cesser de la regarder. Il se sentait obsédé par ses courbes de rêve, et les sons qui sortaient de sa bouche le rendaient fou. Il sentit les mains de la belle se poser dans son dos, puis descendre doucement dans son jeans et ce fut le signal qu'il espérait. Bien entendu, ses baisers langoureux auraient dû lui mettre la puce à l'oreille, mais Timothé était du genre très... gentleman. Maintenant que Loreana avait pris les choses en main (quoi, je te copie? xD), l'apprenti redoubla d'ardeur dans ses baisers, et lorsqu'elle se retrouva sur lui il se retint pour ne pas devenir trop brusque. Il était difficile pour le sorcier de se contrôler, parce que jamais il n'avait senti une envie aussi violente de posséder quelqu'un. L'ancien serdaigle ne voulait pas la blesser, et il n'eut qu'à observer un moment les yeux brillants de Loreana pour se calmer un peu. Lorsqu'elle le débarrassa de son pantalon, sa respiration se fit deux fois plus saccadée, et il la laissa faire en se mordant la lèvre inférieure. Ce ne fut que lorsque ses doigts se promenèrent avec un peu trop d'attention sur sa verge en érection qu'il poussa un gémissement étouffé et se raidit, sentant une douce chaleur se répandre dans tout son corps. Timothé perdit entière la maîtrise de son esprit et s'abandonna entièrement à la belle femme qui le chevauchait, se mouvant légèrement afin de sentir encore plus ses caresses. Il prit ses seins entre ses mains et entreprit d'exciter sa partenaire, tantôt en allant mordiller avec douceur ses mamelons, tantôt en les glissant entre ses doigts. Ses lèvres n'en finissaient plus de les embrasser, mais ce n'était pas encore assez pour le satisfaire. Il se sentait égoïste, tellement égoïste que Timothé céda à ses pulsions et enleva tout ce qui restait de vêtements sur Loreana. Il la voulait nue, il voulait pour lui seul, il voulait pénétrer en elle, découvrir son intimité la plus profonde. Il l'embrassait, mêlant sa langue à la sienne, et ce qui suivit se passa si rapidement qu'il se demanda encore le lendemain si c'était réellement arrivé. Une main excitée se posa sur celle que Loreana utilisait pour lui faire plaisir, et il l'encouragea à y aller avec plus de conviction en enlevant le boxer qui bloquait encore son membre durci. Il fit ensuite aller et venir leurs mains, lui dictant où aller, comment le faire jouir. Pas qu'il doutait de ses talents dans ce domaine... mais cette nuit-là était étrange, et leurs gestes allaient aussi dans ce sens.

    Il fini par libérer la main de Loreana, et la promena le long de ses cuisses, longeant l'intérieur de celles-ci avec une vigueur qu'on ne lui connaissait pas. Une lueur sauvage flottait dans ses yeux au moments où il se mit à caresser ce qu'elle avait de plus secret, s'abandonnant complètement à ses instincts primitifs. Il y allait à petits coups saccadés, mais dans la situation actuelle, Loreana ne cherchait pas non plus de la tendresse et de l'affection. Timothé sentit aussitôt une petit boule se gonfler sous ses doigts, et il accéléra le mouvement, ses lèvres toujours collés aux siennes. Ils se faisaient plaisir, et c'était absolument divin. Il se sentit soudainement très jeune face à cette femme expérimentée, qui lui faisait découvrir des sensations jusque là inconnues. La professeure avait une manière de s'y prendre qui rendait Timothé absolument dingue. C'était comme si son corps avait pris feu, mais au lieu de hurler de douleur, il aurait voulu hurler de plaisir. Au lieu de ça, il se contenta de grognements rauques et de petits gémissements essoufflés. L'apprenti sentait son coeur battre dans son membre dressé qui était déjà sur le point d'exploser, et il cessa ses caresses pour prendre Loreana par la taille. Son geste fut sec, et même si elle l'avait voulu, la force de sa poigne aurait empêché la jeune femme de stopper son mouvement. Ses doigts humides lui montrèrent que son amie était tout aussi excitée que lui, et sans pouvoir attendre une seconde de plus, il entra en elle. La suite fut floue. Il poussa un léger cri, très rauque, un peu comme la prendre le soulageait d'un poids énorme. Comme libéré, il commença des vas-et-vient rapides et brutaux. Ça n'avait rien de joli, rien de mémorable. C'était charnel, primitif. Plus rapide ce serait, mieux ce serait. Leur conscience s'en porterait mieux lors du retour à la réalité. Le plaisir explosa en lui et des frissons envahirent son corps tout entier, ce qui le fit accélérer encore plus ses mouvements de bassins. Il lâcha la taille de la jeune femme et promena ses mains sur son ventre, puis ses seins, jouant une fois de plus avec ses mamelons durcis par l'excitation. Il jouissait, il n'en pouvait plus. Timothé n'allait pas tarder à éjaculer, et la pensée qu'ils n'étaient pas protégés ne lui vint même pas à l'esprit. Ils avaient bus, ils étaient rongés par le manque de sommeil et la tristesse, ce qui n'aidait pas à faire durer le plaisir. Ça l'amplifiait, mais le raccourcissait à la fois. Il l'entoura de ses bras et l'attira à lui, sentant sa poitrine écraser son torse, et cette proximité lui fit du bien. Il dévora ses lèvres, et ses doigts s'agrippèrent désespérément à sa peau.

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Loreana N. Wilde
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MessageSujet: Re: Quand on craque... [TERMINE] Quand on craque... [TERMINE] Icon_minitimeDim 9 Jan 2011 - 21:00

    Ce n’était pas de l’amour que Loreana avait cherché dans les bras de Timothé. Elle savait, même avec quelques verres dans le nez, qu’elle n’était pas amoureuse de Timothé, et que Timothé n’était pas amoureux d’elle. Elle était parfaitement consciente, peut-être même plus que jamais, qu’il n’y avait entre eux, outre une profonde amitié, qu’une attirance physique. Qu’y pouvaient-ils ? Était-ce leur faute ? Était-ce de la faute de la Directrice des Serdaigle si la nature lui avait accordé un visage angélique, des courbes de rêve et un sourire qui rendait les hommes dingues ? Était-ce de la faute de l’apprenti si son visage était si beau, si doux, si son corps était si tentateur et sa présence si rassurante ? Certes non. Ils n’étaient pas à blâmer pour cela. Dès lors, continuité logique du raisonnement, étaient-ils à blâmer parce qu’ils avaient, sous l’effet combiné du désespoir et de l’alcool, cédé à leurs pulsions ? S’ils se perdaient chacun dans les bras de l’autre ? Pouvait-on vraiment leur reprocher de vouloir un moment de répit dans ce monde qui semblait leur tomber sur la tête ? Il n’y avait qu’à les voir, quelques minutes auparavant, pour leur accorder une soirée. C’était deux épaves, plus que l’ombre d’eux-mêmes. Des ombres pâles et silencieuses, des corps vaguement humains au teint cireux, aux cernes mauves encadrant des yeux vitreux. Il y avait en eux un grand vide, une sensation de vertige que de simples mots ne sauraient décrire. Ils tentèrent vainement de s’expliquer leurs malheurs, mais c’est tout naturellement qu’ils se tournèrent vers une autre forme de communication. Leurs baisers avaient été plus parlants. Leurs baisers leur avaient permis de se comprendre mutuellement. Car leurs baisers n’avaient pas été les baisers passionnés de deux amants se retrouvant pour une nuit. Leurs baisers n’avaient pas été les baisers tendres d’un vieux couple. Leurs baisers n’avaient pas eu le goût de l’amour et de la gaieté. Au contraire, leurs baisers goûtaient le sel et le désespoir. Leurs baisers étaient emplis d’une haine d’eux-mêmes, d’un sentiment de solitude oppressant. Leurs baisers avaient été de longues plaintes, des appels désespérés.

    Incapables de rester insensibles aux supplications de l’autre, ils avaient, petit à petit, cédé à leurs pulsions les plus bestiales tandis que la douce chaleur du plaisir s’insinuait dans leurs veines, leur donnant l’illusion que tout irait mieux. Ce plaisir n’avait rien de beau. Ce plaisir était brutal, malsain. Ce plaisir n’était pas celui des amants d’un jour. Ce plaisir était celui de deux corps qui avaient besoin, là, maintenant, de s’assurer de leur propre existence. Peu importait si, dès le lendemain, ils recevraient la visite de monsieur Regret et de madame Culpabilité. Pour l’instant, que tous les sentiments aillent se faire foutre. Sauf Désir et Plaisir. Désir qui avait invité Timothé à débarrasser Loreana de son encombrant chandail. Le soutien-gorge de la belle n’avait pas tardé à connaître le même sort que l’autre vêtement. Plaisir avait, quant à lui, invité la jeune femme à reprendre le contrôle de la situation, qu’elle avait laissé à Timothé. Avec des gestes rapides, presque brusques, Loreana s’était retrouvée couchée sur Timothé. Le regard de l’apprenti, rendu flou par une voile de désir, lui donnait clairement l’autorisation de faire ce qu’elle voulait de lui. Autorisation confirmée par les baisers du jeune homme, qui se firent plus pressants, et par une réaction physiologique qui faisait clairement comprendre à la prof que l’ancien élève se consumait de désir. Elle s’arrangea pour ne pas le décevoir et gratifia ce corps qu’elle désirait à tel point qu’elle en ressentait presque de la douleur de milliers de baisers fiévreux, de coups de langue prometteurs ou de suçons qui rendaient le jeune homme fou. Lentement, avec une lenteur calculée, en fait, pour exciter le jeune homme au maximum, les baisers et caresses descendaient, se rapprochant toujours plus de l’entrejambe du bel Apollon, qui devait se sentir vraiment à l’étroit dans ce pantalon. Alors, comme pour soulager son amant (mais le terme « amant » était-il approprié ?) d’un soir, elle lui détacha la ceinture avec précipitation et fit glisser le jeans de l’apprenti vers le bas. La réaction du beau ne se fit pas attendre : son torse se souleva soudain à un rythme beaucoup plus rapide, signalant qu’il attendait la suite avec une impatience difficile à contenir.

    Un sourire à la fois marqué par le sadisme et un désir brûlant, Loreana plaça une main sur le sexe du jeune homme, toujours prisonnier d’un boxer, et commença à jouer avec, le caressant dans un sens, puis dans l’autre, variant la vitesse et l’intensité de son mouvement. Le jeune homme ne parvint pas à retenir un gémissement rauque. Loreana sentit qu’il perdait petit à petit le contrôle de lui-même, ce qui ne fit que l’exciter davantage. Surtout lorsqu’il posa ses mains, légèrement froides, sur sa poitrine, commençant à jouer avec ses seins, dans un jeu qui les rendrait fous tous les deux. Leurs mouvements s’harmonisèrent bientôt, elle, la main sur sa verge et lui sur sa poitrine. Mais le jeune homme lui fit comprendre qu’il en voulait plus, en joignant sa bouche à ses mains pour torturer la poitrine de la jeune femme qui trahissait sans désir de le sentir en elle par de petits gémissements. L’effet sur Timothé ne se fit pas attendre. D’un mouvement, d’une rapidité presque irréelle, il avait ôté le reste des vêtements de Loreana. D’une main à la forte poigne, il dirigea la main de la belle et lui fit enlever le gênant boxer, ce dont elle ne se plaignit pas. Puis il dirigea la main frêle de sa collègue vers son membre dressé qui battait déjà, assailli par un flot de sans incontrôlable. La jeune femme se laissa faire sans rechigner et devança même les désirs de l’Apollon en se saisissant de la verge brûlante de désir. Elle entama un mouvement de va-et-vient rapide, empli de la brutalité du désir qui l’assaillait. Le jeune homme posa une main sur celle de la belle et prit de contrôle des opérations. La paume puissante du jeune homme dictait à la main de la prof comment s’y prendre pour le rendre dingue. La jeune directrice de Serdaigle, amusée, le laissa faire et prit par avec grand plaisir à ce petit jeu dont se dégageait une bestialité indéniable, contenue dans les grognements rauques des deux corps en chaleur. Soudain, l’emprise du jeune homme sur la main de son amie disparut. Loreana n’arrêta pas son mouvement pour autant, et continua avec une ardeur renforcer ses mouvements qui faisaient naître en Timothé un plaisir si manifeste.

    La main du jeune homme, elle, se balada entre les cuisses de la belle, décidée à la faire mourir de plaisir elle aussi. Lorsqu’elle sentit un doigt pénétrer en elle, Loreana gémit et arrêta son mouvement. Puis, Timothé entama un mouvement, et elle reprit le sien de concert. Ce ne fut plus que mouvements rapides, presque secs. Sec, comme le soudain mouvement du jeune homme. Il avait posé ses deux mains sur la taille de sa collègue, qui, ayant compris ce qu’il comptait faire, avait lâché sa verge. Le temps qu’il fallut à Timothé sembla s’étirer. S’écouler au ralenti, comme moqueur, pour rappeler qu’il était toujours là et que, malgré ce moment d’oubli et de laisser-aller, il serait bientôt de retour pour leur faire regretter ce qu’ils s’étaient permis. Mais, même si le temps était sadiquement devenu lent, Loreana finit par enfin sentir le jeune homme en elle. Son plaisir explosa, elle le laissa quitter son corps dans un cri inarticulé. Sa tête parti en arrière et elle se cabra, lorsque l’apprenti débuta un rapide mouvement. Il entrait et sortait d’elle avait une rapidité exquise. Son corps tout entier se délecta de cette sensation bénie. Pas son esprit. Mais, pour l’instant, l’esprit était en mode veille. Elle débuta un mouvement du bassin qui amplifia encore le plaisir qu’elle ressentait avec Timothé. Elle posa ses mains sur son torse musclé et dut se retenir pour ne pas le griffer. Elle criait à gorge déployée, et le jeune homme ne l’aida pas en laissant ses mains disposer du corps de la belle à sa guise.
    Puis vint l’extase. Loreana se sentit partir lorsque Timothé l’attira contre lui et la serra avec force, rendant la pénétration plus intense. Elle n’eut pas l’occasion de gémir d’un plaisir malsain, car l’apprenti s’empara de ses lèvres en la serrant davantage. Et s’en fut trop pour la jeune prof qui ressentit enfin ce plaisir tant convoité. Elle le sentit dans chaque parcelle de son corps : elle jouissait. Elle décolla plus haut encore lorsque le bel apprenti se déversa en elle sans arrêter ses mouvements brusques.

    Ils restèrent immobiles un instant. Haletant tout les deux, Loreana se reposa entièrement sur le torse du jeune homme. Elle ne fit cependant rien pour le retirer d’elle. Sans savoir que faire, sans savoir que dire, elle sourit à Timothé. Elle ne s’était pas encore remise à penser, et elle repoussa une mèche des cheveux de l’apprenti qui l’empêchait de voir son visage. Elle ne put avoir d’autre réaction que murmurer, d’une voix chaude et amusée :


    LOREANA « Timothé… Tu es beau. »

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Timothé N. Smith
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MessageSujet: Re: Quand on craque... [TERMINE] Quand on craque... [TERMINE] Icon_minitimeVen 28 Jan 2011 - 18:14

    Les cris de Loreana auraient forcément attiré l'attention si les murs du château n'avaient pas été aussi épais. Timothé était incapable de l'accompagner et se contentait de gémissements de plus en plus forts, de plus en plus nombreux. On aurait dit - et c'était forcément la vérité - que tous les deux faisaient l'amour ensemble, mais pas "ensemble". Ils n'étaient pas destinés à ça, leur corps répondait à l'appel mais ils ne savaient que trop bien qu'ils étaient promis à une autre personne. C'était comme si, pendant l'acte, tout le plaisir que l'apprenti ressentait et tous les cris de Loreana provenaient de Julia, et ses paupières restaient closes comme pour l'empêcher que la réalité l'écrase. Pour une nuit, n'avait-il pas le droit de cesser d'être un trouillard? Pouvait-il balancer son esprit dans un recoin de sa conscience et se laisser guider par ses pulsions? Juste une fois, était-ce trop demandé? Peu importe à quel point il se sentirait comme une merde une fois le soleil bien haut dans le ciel, peu importe à quel point il regretterait son geste plus tard en apprenant que son meilleur ami était amoureux d'elle, et qu'elle était amoureuse de lui... cette nuit ne pouvait pas être réelle. Enfin, pour Loreana et Timothé il s'agissait plutôt d'un délicieux rêve auquel ils participaient tous les deux. Mais pour le reste du monde, il n'en serait pas ainsi. Et cette vérité les rattraperait bien assez tôt. Il se sentait comme un vrai gamin, couché sous cette femme splendide qui le rendait complètement fou. Leurs mouvements étaient harmonieux, parfaitement synchronisés, mais malheureusement - ou heureusement - Timothé sentait que sa verge n'allait pas tarder à exploser. Il aurait voulu que ce moment dure une éternité, que le temps s'arrête et que jamais ils n'aient à regretter cette nuit. Plus la jeune femme criait et plus le garçon accélérait la cadence, incapable de ralentir ce désir brutal et bestial qu'il ressentait. S'ils n'avaient pas eu des têtes aussi dévastées et si l'ambiance n'avait pas été aussi dramatique, ça aurait probablement été digne d'un film pornographique. L'apprenti relâcha son étreinte sur la sublime Loreana pour promener ses mains baladeuse sur sa poitrine. Le jeune homme se releva légèrement et commença à embrasser ses seins, les sucer légèrement, les mordiller, les caresser. Ils lui appartenaient, elle lui appartenait toute entièrement et de savoir ça l'excitait encore plus. C'en fut trop pour chacun d'eux, et leur orgasme résonna à l'unisson tandis que le garçon se crispait en lâchant un grognement soulagé. Il déposa un baiser langoureux dans le cou de Loreana lorsqu'elle s'écrasa sur lui, à bout de souffle et l'emprisonna dans ses bras. Il était incapable de bouger, tous ses membres tremblaient et l'instant était beaucoup trop magique pour qu'il tente de le faire fuir. Il se laissa retomber mollement sur le dos et appuya son menton sur la tête rassurante de la jeune femme. Au moins, il n'avait pas rêvé, elle était encore là et il était bien, encore au chaud à l'intérieur de son corps. Il n'avait pas souhaité se retirer d'elle, trouvant cette présence réconfortante, et la directrice des serdaigles n'avaient pas non plus semblé vouloir bouger.

    Il se résolut à ouvrir les yeux, même si en le faisant il risquait de le regretter amèrement. Ses yeux bleus se posèrent sur cette femme splendide et il se rendit compte qu'il n'avait pas encore envie de se réveiller. Loreana replaça une mèche rebelle et lui chuchota qu'elle le trouvait beau. Il n'aurait pas voulu qu'elle dise autre chose, d'ailleurs il n'avait pas tellement envie de discuter. Il voulait simplement s'endormir en la sentant contre lui, et ne plus jamais oser ouvrir l'oeil. Un sourire étira cependant ses lèvres tandis qu'il caressait la chevelure brune de sa compagne. « Et toi, tu es magnifique. » réussit-il à articuler d'une voix essoufflée. « Encore plus comme ça. » Son ton s'était fait plus coquin tandis qu'il se retirait doucement d'elle et reculait un peu pour l'admirer dans son ensemble. Sa beauté était à couper le souffle, il n'aurait d'ailleurs jamais cru pouvoir un jour mettre ses mains sur sa peau nue, et lui faire l'amour comme il l'avait fait. Plus jeune, il aurait tout donné pour ne serait-ce qu'un baiser, un regard aguicheur. Et maintenant qu'il avait eu l'opportunité de le faire... Timothé savait que ça aurait des conséquences désastreuses. Si aucun d'eux n'en parlait, leur secret mourrait dans leur tombe et la vérité ne serait jamais dévoilée. Mais l'apprenti ne savait pas mentir, et si l'occasion se présentait ou si quelqu'un lui posait la question, il ne serait jamais en mesure de mentir. Ils restèrent tous les deux silencieux, craignant que les mots viennent détruire ce mur qu'ils avaient bâtis cette nuit-là. Ils ne devaient pas parler d'autre chose que d'eux, parce que le risque était trop énorme, et leur coûterait trop cher. Il se rassit sur le fauteuil et attira la belle jeune femme dans ses bras. « Tu as toujours été mon plus grand fantasme. » avoua-t-il finalement dans un petit rire. « Je comprends pourquoi, maintenant. »


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Loreana N. Wilde
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MessageSujet: Re: Quand on craque... [TERMINE] Quand on craque... [TERMINE] Icon_minitimeDim 30 Jan 2011 - 20:34

    Surtout, ne pas réfléchir. Ne pas penser. Ne pas se demander comment, demain, les choses allaient évoluer. Surtout, pas de réflexion. Car la réflexion tue l’émotion. Et l’émotion était tout ce qu’il restait. Tout ce qu’il restait, maintenant que la cadence infernale de Timothé s’était calmée. Maintenant que Loreana avait posé sa tête sur le torse haletant du jeune homme. Maintenant que Désir et Plaisir avaient pu danser leur folle valse, entraînant dans leur farandole les deux jeunes gens, que seul un sot aurait qualifiés d’amants. Ils ne s’aimaient pas. Il n’y avait pas eu d’amour dans leur ébat. Juste ce besoin bestial, de puis trop longtemps ignorer, de prendre pour l’un, d’être prise pour l’autre. Les deux jeunes gens étaient beaux. Les deux jeunes gens étaient intelligents. Ils se plaisaient mutuellement. Il fallait bien que ça arrive. Même si ce serait une expérience unique, jamais renouvelée. Les deux jeunes gens étaient des anges. Des anges déchus, des anges à qui le Très-Haut, ou n’importe quel autre gugusse avec une longue barbe, avait décidé d’infliger une punition exemplaire. Sans aucune raison. Peut-être seulement parce que leur bonheur lui était insupportable. Peut-être parce que ce vieux barbu vindicatif avait décidé de séparer Timothé de Julia, et Loreana de Maximilien. Peut-être parce qu’ils formaient de trop beaux couples. Qu’ils avaient atteint le quota maximal autorisé de bonheur. Et qu’il fallait leur rappeler que la vie est dure. Oh, ça, ils l’avaient appris, que la vie est dure. Et c’était précisément parce qu’ils venaient d’en faire l’expérience, qu’ils étaient tous deux aussi désespérés que beaux, qu’ils en étaient arrivés là. Un autre jour, dans d’autres circonstances, Timothé serait entré dans les appartements de Loreana, ils auraient discuté, peut-être se seraient-ils pris dans les bras l’un de l’autre, ils se seraient rassurés mutuellement, ils auraient ri, et Timothé serait reparti, un peu plus heureux qu’en arrivant. Mais ce soir-là était spécial. Ce soir avait été à leurs yeux une offrande du destin, qui leur laissait, pour une fois, adresser un doigt d’honneur magistral à leur conscience, pour se laisser tout entiers envahir par leurs pulsions. Ce soir là, les deux corps s’abandonnaient l’un à l’autre. Comme si c’était la conclusion logique de plusieurs années de regards, de sourires, de désir tourné en dérision. Comme si, pour une fois, Loreana oubliait Maximilien. Comme si, pour une fois, Timothé oubliait Julia.
    Ils avaient fait le désir, à défaut de faire l’amour, et ils l’avaient fait comme si le lendemain n’existerait pas. Comme si le Soleil, par pure solidarité, ne se lèverait plus, histoire de leur éviter d’avoir à se reprocher cette soirée. Si le lendemain ne venait jamais, jamais ils ne se sentiraient mal. Mais le lendemain vient toujours. Ce serait trop facile.

    Le court silence qui suivit leur orgasme partagé n’était dérangé que par leur respiration saccadée. Ne pas penser. Surtout, ne pas réfléchir. Sinon, elle allait penser à Maximilien. Sinon, elle allait se dégager de l’étreinte de cet homme sublime qui était encore en elle. Sinon, elle allait avoir l’impression de se brûler en touchant sa peau délicate. Sinon, elle allait avoir le sentiment d’avoir commis la plus grosse connerie de sa vie. Ne pas réfléchir. Car on ne peut réfléchir et ressentir en même temps. Surtout dans pareille situation. Surtout lorsqu’on est couchée sur un si bel homme. Ne pas réfléchir. Si tu veux dire quelque chose, fais-le. Mais ne réfléchis pas.


    LOREANA « Timothé… Tu es beau. »

    Il n’y avait, en vérité, rien d’autre à dire. Rien d’autre à penser, rien d’autre à entendre. Bien sûr qu’il était beau. C’était une évidence, une évidence dont la clarté transperçait même les nuages les plus noirs. Cela ne valait même pas la peine d’être dit. Et pourtant, Timothé répondit.

    TIMOTHÉ « Et toi, tu es magnifique. Encore plus comme ça. »

    Qu’aurait-elle pu faire, à part frissonner, lorsque Timothé lui répondit, d’une voix qui faisait encore écho de ses gémissements, qu’elle était magnifique ? Qu’aurait-elle pu faire, à part gémir, lorsque ce même Timothé se retira d’elle avec une extrême douceur ? Qu’aurait-elle pu faire, sinon le dévorer du regard, lorsqu’il se recula et caressa des yeux la moindre de ses courbes ? Qu’aurait-elle pu faire, à part réprimer un petit rire gêné, lorsque Timothé reprit la parole ?

    TIMOTHÉ « Tu as toujours été mon plus grand fantasme. Je comprends pourquoi, maintenant. »

    Loreana ne répondit pas. Elle se contenta de sourire, confortablement lovée dans les bras de son amant d’un jour. Elle n’avait plus qu’une envie, maintenant : s’endormir à ses côtés, mais se réveiller seule, se réveiller et se rendre compte que ce formidable moment qu’ils venaient de vivre n’avait été qu’un agréable rêve. Se réveiller et se dire qu’elle n’avait pas à s’en vouloir. Se réveiller sans crainte de l’avenir. Mais, avant de se réveiller, il faudrait s’endormir. Alors, très délicatement, elle se dégagea de l’étreinte du bel apprenti et lui sourit. Elle quitta le fauteuil, laissant sciemment le bel Apollon la dévorer des yeux, puis lui saisit la main et l’entraîna vers son lit, où elle le coucha. Avec un nouveau sourire, elle se coucha sur lui et goûta une dernière fois à ses lèvres divines. A la fin de cet ultime baiser, elle se laissa tomber à côté de lui, se coucha tout contre le beau jeune homme, et ferma les yeux. Elle s’endormit en sentant près d’elle la présence rassurante d’un homme. Pour la première fois depuis des mois.

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Timothé N. Smith
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MessageSujet: Re: Quand on craque... [TERMINE] Quand on craque... [TERMINE] Icon_minitimeMer 2 Fév 2011 - 5:04

    Les yeux fermés, Timothé profita de la présence chaude et réconfortante de Loreana pour oublier complètement cet univers pourri dans lequel ils vivaient. Pour l'instant, ils n'étaient plus que deux êtres déchirés, lovés l'un contre l'autre. Plus rien d'autre n'importait, plus rien d'autre n'existait. Il resserra légèrement son étreinte, mais ne put se résoudre à ouvrir les paupières de peur que tout se termine. Les amants d'un soir pourraient au moins goûter à un mince répit avant que le soleil se lève et les force à reprendre leur vie. Ce qu'ils faisaient était mal, trop mal pour qu'ils veuillent y penser. L'apprenti caressa le bras de la jeune femme du bout des doigts, avec lenteur, et resta appuyé contre sa tête. Le parfum de ses cheveux était exquis et s'il n'était pas aussi épuisé, il aurait certainement souhaité lui refaire l'amour. Sauf que son corps n'avait plus la force d'exécuter un tel effort et il ne fit qu'apprécier cette femme ainsi blottie dans ses bras. Il remarqua à peine que Loreana l'encourageait à se lever, et il ne se souvient pas d'avoir marché la courte distance les séparant du lit. Soudain en ouvrant les yeux, il réalisa qu'il était étendu dans les draps de l'enseignante et qu'elle était couchée sur lui. Elle vint l'embrasser et il en profitant pour l'emprisonner dans ses bras et être transporté au paradis au contact de ses lèvres sur les siennes. Son coeur appartenait à une autre, certes, mais lorsque ses paupières étaient closes tout était possible. Le monde réel n'était alors plus le même et Timothé put alors aisément s'imaginer que la Gryffondor n'était qu'une illusion. Et que cette nuit avec Loreana n'était qu'un rêve. Il déposa un tendre baiser dans le cou de l'ancienne serdaigle jusqu'à ce qu'elle se dégage de son étreinte et se laisse descendre elle aussi sur le matelas. Un bras entourant toujours ses épaules, Timothé la garda près de lui et l'observa un moment. Ainsi endormie, la jeune femme ressemblait à une fillette inoffensive pour qui on tuerait si sa vie était menacée. Un ange, un ange à qui il ne devait jamais rien arriver qui puisse lui enlever ses ailes.

    Il plongea lui aussi dans un sommeil agité, mais curieusement loin d'être effrayant. Pour une fois, il n'y eut pas de mangemort, pas de visions d'horreur, pas de soeur démembrée et d'ami étranglé. Ce fut plutôt réparateur et c'était probablement dû à la présence rassurante de la femme avec qui il dormait. Au petit matin, le soleil pénétra doucement à travers les rideaux de la fenêtre et vint réchauffer le minois endormi du jeune homme. Ses yeux s'agitèrent un instant, puis s'ouvrirent brusquement. Au début, il ne sut pas où il se trouvait. La soirée de la veille n'était qu'un vague souvenir très flou et la panique l'envahi tandis qu'il se rendait compte qu'il se trouvait dans les appartements de Loreana. C'est alors que des images lui parvinrent brutalement à l'esprit et, bouleversé, Timothé se retourna. Une femme était étendue près de lui, la tête blottie au creux de son épaule et elle ne semblait pas sur le point de se réveiller. C'est en silence qu'il détailla ses traits et se rendit compte qu'il s'agissait de Loreana. Cette vision lui arracha un mince sourire tandis qu'il se remémorait les délicieux instants passés avec elle. Mais dès qu'il mettrait les pieds en dehors de cette chambre, sa conscience reviendrait au galop et les conséquences seraient terribles. Il se leva sans faire de bruit et chercha ses vêtements dans le fouillis qu'était devenu le plancher. Une fois habillé, il revint s'étendre dans le lit et déposa un baiser sur la joue de son amie. Peut-être qu'elle aussi penserait qu'elle avait rêvé à son réveil. Mais il ne pouvait pas rester et attendre qu'elle ouvre les yeux. Il n'en serait pas capable. Il se releva et sortit discrètement de ses appartements pour se rendre à son propre dortoir. Peut-être était-il encore trop endormi pour réaliser l'ampleur de ce qu'ils venaient de faire, mais curieusement Timothé se sentait vivant.


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Loreana N. Wilde
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MessageSujet: Re: Quand on craque... [TERMINE] Quand on craque... [TERMINE] Icon_minitimeMer 2 Fév 2011 - 15:27

    Doucement, Loreana s’éveilla. Elle sentit sur elle la chaleur diffuse d’un rayon matinal, doux et agréable, caresse du soleil en cette matinée… Etrange. Sans savoir dire pourquoi, la directrice de Poudlard trouvait ce réveil étrange. Encore à moitié endormie, émergeant difficilement, elle se redressa sur ses coudes. Un léger mal de crâne lui tenaillait le cerveau et l’empêchait de réfléchir sereinement. Elle posa un regard encore brumeux sur son appartement. Quel boxon. Qu’est-ce qui s’était passé ? Ses vêtements étaient étalés pêle-mêle sur le sol. Deux verres vides étaient posés sur la table basse. Les cousins du canapé étaient éparpillés sur le sol. Étonnée, elle baissa les yeux sur son propre corps et s’aperçut qu’elle était nue. Doucement, les souvenirs lui revenaient par brides. Elle posa un regard à côté d’elle. Il n’y avait personne, mais on pouvait encore distinguer la forme de l’homme avec qui elle avait passé la nuit. Loreana se glissa lentement vers le bout du lit en soupirant. Elle avait peur de savoir ce qu’elle avait fait, la nuit passée. La question était surtout de savoir avec qui. Une fois debout, elle se frotta les yeux, comme si ça pouvait l’aider à se souvenir. Tout restait encore nébuleux. Sans qu’elle ne s’en rende compte, ses pas la menèrent dans la salle de bain, et elle ne fut tirée de ses pensées que lorsqu’elle sentit sur elle un jet d’eau froide puissant. La douche eut sur elle l’effet d’un coup de fouet. Elle se sentit soudain plus vivante, plus rigoureuse… Et l’eau froide qui coulait en abondance sur son doux visage sembla s’insinuer dans chacune de ses pensées, et réveiller ses souvenirs enfouis.
    Timothé. L’homme avec qui elle avait passé la nuit, c’était l’apprenti de Sortilège. Timothé Norman Smith. Elle revoyait son corps nu. Elle revoyait son sourire si craquant, ses yeux voilés par le plaisir. Elle entendit résonner le cri qui lui avait échappé alors qu’il jouissait. Avec un mince sourire, Loreana quitta la salle de bain. Elle ne prit pas la peine de s’entourer d’une serviette, ni de faire quoi que ce soit pour se sécher. Encore ruisselante d’eau, elle se dirigea vers son lit et se coucha à l’endroit où Timothé avait dormi. Elle respira profondément son odeur en riant. Pas un rire joyeux. Un rire nerveux. Un rire qui se couplerait à merveille avec quelques larmes. Elle avait couché avec Timothé. Son corps lui hurlait qu’il n’y avait rien à regretter, et que, si c’était à refaire, il n’y aurait pas à se poser la question. Son cerveau restait muet. Non. Son cerveau hurlait un nom. Un seul et unique nom. Maximilien.

    Elle se força à ne pas penser à son amour perdu. Maximilien et elle n’étaient plus ensemble. Par conséquent, elle n’avait rien fait de mal. D’accord, Timothé était le meilleur ami du Serdaigle, mais qu’est-ce que ça changeait ? Ils n’étaient plus ensemble ! Rien à regretter. Pas à s’en vouloir. Elle parvint à s’en convaincre et respira à nouveau l’odeur de l’apprenti. Puis elle se leva, fit quelques pas et entreprit de ranger l’appartement. Toujours nue. Elle avait l’impression que, si elle s’habillait, elle se rendrait compte de se qu’elle avait fait, et qu’elle ne pourrait que le regretter. Alors, mieux valait ne pas s’habiller pour l’instant. Elle jeta négligemment les deux verres qui sentaient l’alcool dans l’évier de la cuisine, rassembla en une petite boule ses vêtements, remit le canapé en place. Puis son regard se posa sur son bureau, où s’entassaient encore des copies à corriger. Et surtout, une lettre. Était-ce Timothé qui lui avait laissé un message avant de partir, comme une preuve pour tous les deux que cette nuit n’avait pas été un songe ? Sa curiosité piquée, la directrice de Serdaigle s’approcha, sentant son cœur battre dans sa poitrine. Qu’aurait bien pu écrire Timothé ?
    Ce n’était pas un mot de Timothé. C’était la lettre de Ste-Mangouste qu’elle avait reçu juste avant que Timothé ne frappe à sa porte. La lettre qu’elle avait jetée sans même la lire sur son bureau. Intriguée, elle l’ouvrit sans tarder. La première feuille portait le sceau de l’institut Ste-Mangouste, et était titrée « Résultats du bilan de santé – Loreana Nathaly Wilde ». Se mordant la lèvre inférieure, Loreana entreprit la lecture complète de ce fameux bilan.

    La feuille tourbillonna dans le vide quelques secondes avant de toucher le sol. Les yeux, grands ouverts, de l’enseignante suivirent cette chute sans rien faire. A l’intérieur du corps de la jeune femme, on aurait dit qu’une centaine de joueur de tam-tam s’étaient mis à tambouriner sur leur instrument, tant son cœur battait vite. Dans un effort colossal, elle se pencha et ramassa la feuille. Rien à faire, les mots qui s’étaient imprimés dans son esprit à la première lecture étaient les mêmes que ceux qu’elle lisait en ce moment même.

    Enceinte.

    Et merde.


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